Traiter les dysbioses intestinales avec des tests respiratoires (Hydrogen breath test) pour la recherche d’éventuelles contaminations (germes, bactéries, virus)
L’intestin: le 2ème cerveau
Bien comprendre les différentes étapes de la digestion est primordial. On s’en préoccupe généralement très peu, puisque notre système nerveux autonome s’en occupe à merveille. La nourriture, ce carburant qui va alimenter jusqu’aux plus profondes cellules de notre organisme, commence par la bouche, l’œsophage et l’estomac.
Tests respiratoires: mesurer les fermentations.
Une flore pathogène, c’est une flore qui fermente là où elle ne devrait pas fermenter : c’est la « prolifération bactérienne de l’intestin grêle », ou « SIBO » (small intestinal bacterial overgroth). Ce sont des populations bactériennes qui se développent anormalement dans l’intestin grêle. Normalement la fermentation se fait dans le colon, et très peu dans le grêle, qui est avant tout un lieu d’absorption.
On mesure essentiellement 4 types de composés organiques volatils (COV) qui favorisent les fermentations:
• à l’hydrogène (H2);
• au méthylacétate: la plus agressive et acidifiante (sorte de vinaigre);
• à l’hydrogène sulfureux : très rare, indique un état inflammatoire (H2S)
• au monoxyde d’azote (NO)
Détection: on utilise un appareil capable de mesurer de façon extrêmement fine ce que contient le souffle expiré : c’est le « test à l’hydrogène expiré ».
Ce test se passe en deux temps:
• On souffle une première fois (être à jeun d’au moins 7 ou 8 h)
• On absorbe du lactulose (glucose non digestible) puis on souffle à nouveau 2h après.
En fonction du niveau de fermentation, on va en déduire des indices sur l’état de la flore intestinale, principalement des mycéliums et des huiles essentielles. En fonction du type de fermentation, il sera proposé des compléments alimentaires afin de contribuer à assainir la flore, mais également certains médicaments.